Notre Histoire
Le SDI, Syndicat des Distributeurs Indépendants
Fondé en 1991 pour défendre les intérêts de la distribution indépendante et garantir notamment le maintien de la pluralité des entreprises et de la diversité culturelle de l’offre de films dans les salles de cinéma, le SDI est un acteur majeur à la source de nettes améliorations dans plusieurs domaines.
Membre depuis 1998 du BLOC (Bureau de Liaison des Organisations du Cinéma), qui regroupe tous les secteurs de la filière de création cinématographique et au sein duquel le SDI représente la distribution, rejoint depuis 2007 par le syndicat DIRE.
Mise en place — à l’initiative du B.L.O.C. — de l’« Aide Canal + à la distribution », qui permet aux sociétés indépendantes de bénéficier depuis 1999, selon les années, de 4 à 5 M€ de contribution annuelle (dont 3M € est aujourd'hui assurée par le CNC, Canal + ne conservant que 2M€).
Le SDI a activement participé à la détermination des entreprises bénéficiaires, sauvegardant la part de ceux qui assurent la diversité de l'offre.
Rapport
Contribution au Rapport Goudineau et obtention d’une ouverture du soutien financier automatique
- aux films aidés dans le cadre du Fonds Sud
- aux films bénéficiant d’une aide directe
- aux programmes de courts-métrages
Hausse des aides sélectives du CNC : enveloppe financière multipliée par 2 depuis 1998 (env. 2,7 M€), à près de 5 M€ en 2003.
Le SDI fut la seule organisation de distributeurs à combattre sans relâche depuis leur lancement les cartes d’abonnement illimité, aux côtés de la plupart des autres organisations professionnelles représentant les indépendants : aujourd’hui, un cadre réglementaire a été obtenu et a été encore amélioré en 2018 ; il garantit une remontée de recettes minimum pour le distributeur et une rémunération satisfaisante pour les salles indépendantes, qui restent le marché privilégié de notre secteur.
Rationalisation et regroupement des procédures d’aide du CNC aux films du patrimoine ; le SDI fut le seul syndicat de distributeurs associé à cette réforme ; après un an de fonctionnement, il intervint pour obtenir l’amélioration de la procédure ainsi que la création d’une « aide au programme », à l’instar de l’aide sélective à la distribution, qui est opérationnelle depuis l’été 2003.
Défense permanente des aides délivrées aux cinématographies peu diffusées : obtention de l’autorisation de cumul de cette aide avec l’aide sélective aux programmes du CNC ; "sauvetage" de cette aide, avec l'appui du CNC, à l'occasion du retrait brutal de la dotation du Ministère des affaires étrangères en 2009.
Contribution active aux négociations ayant permis l'adoption en 2010 d'une loi plus favorable à la distribution indépendante pour la participation au financement des équipements numériques de projection des salles de cinéma.
Participation au Comité de concertation pour la diffusion numérique en salles, chargé d'édicter des "Recommandations de bonne pratique" dans ce domaine.
Majoration des aides dont bénéficient les distributeurs en France, de 3,8 M€ (25 MF) en 1991 à 45 M€ en 2018.
Hausse de plus de 25 M€ des aides automatiques à la distribution depuis 20 ans.
Disparition du seuil d’investissement minimum (800.000 F. [122.000 €] de frais d’édition par film) d’accès au soutien automatique à la distribution, qui excluait la plupart des entreprises indépendantes.
Hausse des aides sélectives du CNC : enveloppe financière de près de 13 M€ en 2018 (multipliée par 4 depuis 1998).
La négociation entreprise en 2018 a permis d'obtenir le prolongement du système d'« Aide Canal + à la distribution » jusqu'à fin 2022.
Signature avec le BLOC et l’ARP d’une Charte avec France Télévisions affirmant pour la première fois de la part de chaînes hertziennes la légitimité de la contribution des télévisions en clair à un fonds mutualisé en faveur de la distribution (malheureusement non suivie d'effet).